Cette page a pour but de partager les adresses que nous avons testées et prodigue quelques conseils pratiques. Deux avertissements :
Nous vous conseillons de consulter le site internet de l’office du tourisme japonais : très bien fait, il contient une mine de renseignements.
Nous avons eu l'opportunité de réaliser deux séjours en "individuel" au Japon.
Notre premier voyage s'est déroulé du 10/06/05 au 26/06/05. L'itinéraire nous a permis de découvrir les grands classiques et les sites les plus célèbres du Japon :
Notre second voyage s'est déroulé du 15/09/07 au 07/10/07. Cette fois-ci, nous avons souhaité profiter des possibilités de randonnées offertes par les parcs nationaux du Japon et découvrir des endroits plus "ruraux". Notre itinéraire a donc été le suivant :
Juin est théoriquement le début de la saison des pluies, mais nous n’avons eu que 2 demi-journées de mauvais temps durant cette période.
En septembre, il a globalement fait mauvais sur le Japon (c’est la fin de la période des typhons) mais nous avons eu la chance de nous trouver généralement à l’endroit où il faisait beau !
Les deux fois, il a fait plutôt lourd et chaud, sauf le soir où un pull est appréciable. Attention pour les randonnées en montagne et notamment au Mont Fuji : en altitude, il peut faire froid, voir glacial. Prévoir pull, gants, bonnets, etc.
Bien penser à emporter un anti-moustique efficace, les moustiques japonais sont voraces !
Il faut en être bien conscient : 99% des Japonais ne parlent pas anglais ! Les employés des trains ou des offices du tourisme se débrouillent généralement en anglais, mais en dehors de çà c’est le plus souvent le néant linguistique. Autre point important à comprendre : les Japonais sont très timides, ils hésitent à s’exprimer dans une langue étrangère quand ils ne la maîtrisent pas parfaitement. Si vous demandez à quelqu'un s’il parle anglais et qu’il vous répond « No, not at all » c’est gagné ! Vous vous rendrez bientôt compte qu’il s’exprime mieux que vous.
Pour nous débrouiller, nous avons appris des basiques de la langue japonaise. En fait, savoir dire quelques phrases est plutôt facile, une méthode de type "Le Japonais tout de suite" nous a permis en 3 semaines d’apprendre les phrases indispensables à notre survie.
Quoiqu’il en soit, pas de panique : les Japonais sont extrêmement serviables. Les personnes qui parlent correctement anglais viendront spontanément vous adresser la parole (si vous semblez perdu ou tout simplement pour faire la conversation ou améliorer leur anglais). Si vous demandez un renseignement à quelqu’un, il ne vous laissera pas tant qu’il n’aura pas résolu votre problème : même s’il n’a lui-même aucune idée de la solution, il ira interroger d’autres personnes pour vous aider.
Un conseil : quand vous montez dans un transport en commun, même si vous êtes 100% sûr de vous, allez demander au chauffeur si ce transport va bien à l’endroit où vous voulez. En effet, si vous ne demandez pas l’arrêt au bon moment (car c’est difficile de comprendre les phrases japonaises), le chauffeur s’arrêtera le plus souvent de lui-même et vous fera de grands signes pour vous inviter à descendre !
Enfin, le Japon reste l’un des pays les plus propres et les plus sûrs au monde (ce n’empêche pas bien-sûr un poil de vigilance, surtout dans les grandes villes). Cela rend donc le voyage en individuel particulièrement agréable.
Globalement, il existe trois catégories d’hôtels au Japon : les minshuku, les ryokan et les business hotel.
Les minshuku sont des pensions chez l’habitant. Les ryokan sont les hôtels japonais, tout comme les hôtels de chez nous, il en existe dans toutes les catégories, du basique au plus luxueux. Ces deux catégories constituent l’hébergement traditionnel japonais, les règles qui les régissent suivent donc les coutumes japonaises. Voici un descriptif rapide de ce à quoi vous devez vous attendre.
Vous devez vous déchausser à l’entrée et enfiler les chaussons qui vous sont proposés. Ces chaussons sont abandonnés à l’entrée de la chambre, pour ne pas endommager les tatamis (natte au tissage serré) qui couvrent le sol de la chambre. La décoration est le plus souvent dépouillée. Vous trouverez une petite table, des coussins pour s’asseoir à même le sol. Vous aurez à disposition un thermos d’eau chaude pour vous préparer du thé et des yukata (kimono léger en coton). La literie est généralement entreposée dans un placard, il s’agit d’un futon (matelas), d’une couette et d’un oreiller traditionnellement rempli de noyau de cerises. Le futon s’étale à même le tatami. En tant qu’Occidental, on éprouve une méfiance naturelle à dormir à même le sol. Et bien en fait, le tatami est extrêmement confortable !
Les toilettes peuvent être situés dans ou à l’extérieur de la chambre. Il faut impérativement enfiler les chaussons « spécial toilette » qui sont proposés (et ne pas oublier de les enlever en ressortant des toilettes sinon le Japonais qui vous croisera se sentira frémir d’horreur). Les toilettes traditionnels japonais ressemblent aux toilettes à la turc. Mais de plus en plus, ce style est abandonné pour des versions plus occidentales et hyper modernes : nous vous laissons découvrir les fonctionnalités des innombrables boutons qui le composent (attention aux surprises !)
Sauf très rares exceptions, la salle d’eau est commune. Souvent, les gérants vous proposent de l’utiliser pour votre usage personnel (sinon il y a une chambre de douche commune pour les femmes et une pour les hommes). Là encore, les règles sont drastiques et il est extrêmement malvenu d’y contrevenir. On se douche et se savonne OBLIGATOIREMENT avant de rentrer dans le bain d’eau chaude (parfois brûlant) qui vous a été préparé. Il ne faut absolument pas se laver ou mettre de produits dans le bain. Nota : ce sont les mêmes règles pour les onsen ou les rotemburo.
Enfin, attention : certains ryokan et minshuku imposent un couvre-feu. Voilà, c’est tout !
Les business hotels sont les hôtels avec des chambres à l’occidental. Mêmes les établissements de faible coût présentent souvent un certain standing.
Toutefois, nous trouvons qu’ils manquent singulièrement de charme et nous avons autant que possible privilégié les minshuku et ryokan.
Enfin, il existe un réseau d’auberges de jeunesse mais nous n’y sommes jamais allés.
L’hôtel est le poste de dépense le plus important au Japon : comptez au minimum 50 euros pour deux personnes. Attention, les prix qui vous sont donnés
dans les ryokan et minshuku sont par personne et non pas par chambre.
En juin et en septembre, mis à part à Tokyo et Kyoto, nous n’avons jamais réservé nos hébergements et avons trouvé sans problème de la place
(çà doit être une autre histoire en avril / mai à la floraison des cerisiers ou en juillet/août). Si vous arrivez dans une ville sans réservation,
la meilleure option est de s’adresser à l’office du tourisme qui dispose d’une liste d’hôtels, de leur prix, leur localisation et qui peut les appeler
pour vous (pratique quand le gérant ne parle que japonais). Nous vous déconseillons de partir vous-même à la recherche d’une adresse de votre guide de voyages
pour les raisons suivantes : les plans des villes sont souvent sommaires, il n’y aucune logique dans la numérotation des rues japonaises et le nom des rues
et des hôtels sont souvent écrits uniquement en kanji.
Le site internet de l’office du tourisme japonais contient des liens pour des centrales de réservation, notamment le Japannese Inn Group pour les
ryokan et minshuku. Concernant les adresses que nous avons testées à Tokyo et Kyoto, voici quelques informations :
Tokyo : il y a peu de possibilités d’hébergements pas chers à Tokyo. Les deux fois où nous y sommes allés, nous avons choisi de résider
dans le quartier d’Asakusa, car il n’est pas loin d’un certain nombre de lignes de métro et que l’ambiance y est sympathique. La première fois, nous sommes
allés au ryokan Taito (www.libertyhouse.gr.jp). L’ambiance est plus proche de celle d’une auberge de jeunesse que d’un ryokan, avec les inconvénients
que çà comporte. Néanmoins, les gérants sont très sympathiques et sont une mine d’informations. La seconde fois, nous avons logé au ryokan Toukaisou.
Internet gratuit. Nous ne le recommandons pas parce que les chambres sentent l’humidité. Bref, pas de bon plan parfait pour
Tokyo.
Kyoto : le meilleur endroit pour loger est les alentours de la gare car les principales lignes de bus qui permettent de sillonner la ville
s’y arrêtent. Nous sommes allés au ryokan Kyoka (membre du Japanese Inn Group) : ryokan de base, propre et bien situé. Attention, couvre-feu à 23h.
Pour les autres endroits visités, nous indiquons ici les adresses que nous avons particulièrement appréciées :
Kawaguchi-ko : Station in. Juste en face de la gare, le bâtiment ne paie pas de mine mais les chambres japonaises sont standards.
Les WC et bains sont communs : les bains ressemblent à un véritable petit onsen miniature : nous avons adoré. Internet gratuit. Essai de kimono possible.
Aso : minshuku Aso-no-Fumoto. La propriétaire vient vous chercher à la gare. Le quartier où est situé le minshuku est traditionnel.
Un onsen public se trouve à proximité (avis aux amateurs). L’architecture de la maison est typiquement japonaise, avec un jardin sur l’avant.
L’intérieur n’est pas en reste : les cloisons sont décorées de peintures, les chambres ont un petit balconnet qui donnent sur le jardin.
Hagi : Nakamura ryokan. Dans une maison traditionnelle ; les chambres sont vastes et possèdent un balcon offrant une belle vue
sur la ville et les montagnes aux alentours.
Si vous détestez le poisson cru (sushis ou shashimis), n’ayez crainte, le Japon propose une diversité culinaire impressionnante : pâtes (dans du bouillon = ramen ou udon, froides = soba), yakitori (brochettes de volaille), okonomiyaki (sorte de crêpes fourrées), tempura (poissons et légumes frits), unagi (anguille cuite), shabu-shabu (fondu à la viande), tofu (lait de soja fermenté), poissons grillés, etc. On mange très bien pour quelques euros et même dans le plus petit boui-boui, la propreté et la fraîcheur sont irréprochables.
Le midi, nous avons généralement acheté à manger dans des supérettes (7eleven , Lawson, ampm, FamilyMart, que l’on trouve absolument partout et qui sont souvent ouverts 24h sur 24). Vous y trouverez des bentos, c’est-à-dire des plateaux de différents aliments froids. Si vous achetez des plats instantanés, les supérettes proposent micro-ondes et eau chaude. Bon plan : les bentos sont souvent bradés le soir (on ne rigole pas avec la fraîcheur).
Le soir, nous avons généralement mangé dans des restaurants. Chaque restaurant est spécialisé dans un type de plat, sauf les isakaya. Il s’agit de sortes de "bars", mais les Japonais y viennent autant pour manger que pour boire. On les repère à leur carte impressionnante de boissons. A l’intérieur, vous aurez le choix entre manger devant une sorte de comptoir ou dans des box privés. Pour appeler le serveur, il faut appuyer sur le bouton d’appel placé devant vous. Les Japonais commandent pleins de plat dans lesquels ils picorent. Il existe des isakaya de tout standing et certaines chaînes peuvent servir une cuisine très réputée.
Commander est chose relativement aisée : la plupart des restaurants possèdent en vitrine des reproductions en plastique des plats qu’ils proposent ! Il vous suffit de montrer au serveur ce que vous souhaitez manger. Dans les isakaya, la carte est abondamment illustrée. Si vous ne parlez pas japonais et que vous choisissez un restaurant sans devanture et sans plat illustré, attendez vous à galérer pour commander, ou manger peu ou payer cher ! Les Japonais ne chercheront jamais à vous rouler, simplement ils élimineront d’office certains plats qu’ils jugeront déplaisants pour un Occidental ou ils vous proposeront leur meilleur plat, donc le plus cher, pour vous contenter.
Bien sûr, tous ces plats se mangent avec des baguettes qui sont fournies. Sur la table, vous trouverez également des sauces (souvent de soja) pour assaisonner. Si vous ne savez pas comment manger un plat, observez vos voisins !
Côté dessert, les Japonais n’en mangent jamais pendant les repas. Il s’agit plutôt de friandises à acheter comme souvenir ou cadeau dans les principaux lieux touristiques. Elles contiennent souvent de la pâte de haricot rouge. On aime ou on déteste. Celles de Kyoto sont très réputées. A part çà, dans les supérettes, repérez les Kit-Kat. Au Japon, il en existe de différents goûts selon la saison : nous avons testé châtaigne, melon et kiwi.
Au Japon, une chose est sûre : on peut difficilement mourir de soif. Il y a des distributeurs de boissons absolument partout. L’eau ou le thé sont toujours proposés gratuitement dans les restaurants. Plusieurs marques de bière existent (Kirin, Asahi, etc), elles ont toutes un goût assez semblables et sont plutôt bonnes. Demandez une "nama biru" pour une bière à la pression. Le saké désigne au Japon l’alcool en général, il faut donc commander du "nihonshu" (en traduction : alcool du Japon). Le saké peut se boire chaud : son goût est fortement adouci et c’est excellent avec des sushis. Enfin, pour ceux qui aiment l’alcool sucré, testez l’umeshu (alcool de prune, demandez-le sans ajout de limonade) qui se boit très bien.
Il nous est difficile de conseiller un restaurant car nous avons souvent choisi au hasard, en fonction de notre envie du moment, de la carte et du monde dans le restaurant ! Il faut également se défaire de ses habitudes occidentales. Beaucoup de bons restaurants se trouvent dans les grands centres commerciaux (le dernier étage leur est généralement consacré) ou dans les bâtiments annexes aux gares. De plus, n’hésitez pas à lever la tête : comme la place manque, les restaurants ont également élu domicile dans les étages des buildings. Leur menu est généralement affiché à l’entrée du building.
Deux aéroports internationaux existent, l'un près de Tokyo (aéroport de Narita) et l'autre près d'Osaka/Kyoto/Kobe (aéroport Kansai International = KIX). Les compagnies aériennes peuvent proposer d'atterir à l'un des aéroports et repartir de l'autre. Attention, il faut compter plus d'une heure de transfert entre l'aéroport et la ville la plus proche.
Pour pouvoir louer un véhicule au Japon, il faut posséder un permis international et l'avoir fait traduire au préalable en japonais. Même dans ce cas, les agences de location peuvent vous refuser une voiture si vous ne pouvez pas lire les kanjis. Méfiance, donc.
Nous avons effectué tous nos voyages en transport en commun et plus particulièrement en train. Sur les trajets touristiques, les trains sont nombreux, rapides et extrêmement confortables mais le prix des voyages est extrêmement cher. Heureusement, la principale compagnie de chemin de fer du Japon, JR, a pensé aux touristes : il existe un JR Pass qui donne accès de manière gratuite à l'ensemble des trains de la compagnie JR (sauf les shinkansen, TGV locaux, les plus rapides, appelés Nozomi, on se demande pourquoi). Le prix du pass peut sembler cher mais regardez bien vos trajets : si vous prenez plus de deux fois le shinkansen, le pass devient rentable. Attention, il faut impérativement l’acheter dans votre pays d’origine. La liste des revendeurs agréés est disponible sur le site internet de l’office du tourisme japonais. Le revendeur vous vend un bon d'échange qu'il faut donc échanger contre le pass dans l'une des agences JR agréé une fois sur place au Japon (là encore, attention à la liste des agences !). Une fois le pass obtenu, pas besoin de prendre un billet de train dans une gare : vous présentez votre pass à l'agent présent aux points de contrôle des tickets à l'entrée des quais et montez tout simplement dans un wagon non-réservé du train voulu. La plupart des trains (sauf les trains locaux) possèdent des wagons réservés : vous pouvez obtenir gratuitement une place réservée en présentant votre pass au guichet d'une gare JR. C'est très simple.
Bon à savoir pour les bus locaux : vous devez retirer un ticket numéroté à un distributeur en montant à l’arrière. Le prix du trajet est affiché sur un panneau électronique à l’avant en fonction du numéro de l’arrêt où vous êtes montés. En descendant, vous mettez le ticket et le montant du trajet en pièces dans la machine à côté du conducteur. Si vous n’avez pas le juste prix, la machine change les pièces de 500 et les billets de 1000 yens en monnaie.
La carte bleue n’est quasiment jamais acceptée au Japon. Vous trouverez souvent des DAB internationaux dans les postes ou les supérettes 7eleven. Attention aux plafonds de retrait des cartes bleues, qui peuvent être très bas dans certaines banques. Vérifiez également la date de péremption de votre CB (c’est du vécu...). Il est prudent de partir avec une bonne réserve de yens et des euros à changer au cas où.
Quelques précisions par rapport à la page contenant la description de notre ascension du mont Fuji. La montée est théoriquement ouverte en juillet et août. En fait, les bus qui rejoignent la 5ème station de Kawaguchi-ko fonctionnent les week-ends et jours fériés de juin et septembre. De même, certains refuges sont ouverts en juin et septembre.
Fin septembre, nous n’avons pas eu besoin de réserver notre place en refuge. Mais, c’est absolument indispensable, au moins en juillet et août.
Côté équipement, prévoir impérativement des vêtements chauds (pull, bonnet, gants, il fait très froid à 3000 m, même en été) et une lampe de poche si vous prévoyez d’assister au lever ou au coucher du soleil au sommet. Des repas sont servis le soir dans les refuges. L’eau s’achète dans les refuges (à prix fort).
La montée est bien indiquée et ne présente pas de passage particulièrement difficile. Néanmoins, on ne peut pas la taxer de facile, du fait de sa longueur en dénivelé et de l’altitude qui n’est pas négligeable (mal de l’altitude possible) : prudence donc, surtout pour les personnes ayant peu l’habitude de la randonnée.
Des brochures en anglais sur l’ascension existent, les demander aux offices du tourisme.
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