Ce parc s'étend sur une très petite superficie (comparé aux autres parcs tanzaniens). Néanmoins, il regroupe plusieurs écosystèmes différents (la forêt, un lac, la savane), ce qui rend possible l'observation d'une grande variété d'oiseaux et d'animaux.
L'entrée du parc se fait par la forêt. Les premiers à nous accueillir sont donc des singes (notamment une colonie de babouins qui s'ébat sur la route) et des impalas (une sorte de gazelle).
Très vite, sans chercher, nous rencontrons un éléphant en train de manger à quelques pas de la route. Le moment est très fort : le toit ouvrant de notre 4X4 nous permet en effet d'être hors de la voiture jusqu'à mi-buste, ce qui donne vraiment l'impression qu'il n'existe aucune barrière matérielle entre l'éléphant et nous. Pour ne pas déranger les animaux, nous arrêtons le moteur de la voiture pendant que nous les observons ; nous profitons ainsi de l'ambiance silencieuse de la forêt.
Nous sortons de la forêt pour atteindre le grand lac central. L'eau attire les troupeaux de gazelles et de zèbres mais aussi
des oiseaux tels que le jabiru d'Afrique.
Du remue-ménage se produit dans une partie du lac : c'est un hippopotame qui s'en extirpe péniblement de l'eau pour brouter les herbes aux alentours.
Un orage aussi violent que soudain nous oblige à refermer temporairement le toit. De retour dans la forêt, nous croisons un éléphant qui traverse nonchalamment la piste. Caché sous des branchages, un dik-dik (plus petite espèce de gazelle) semble aussi intriguée par nous que nous par elle. Par une trouée dans les arbres donnant sur le lac, Albert nous indique la silhouette menaçante d'un guépard que nous avons du mal à distinguer même avec les jumelles. Nous rencontrons encore plusieurs espèces de singes avant de ressortir du parc.
Nous sommes tous épatés de pouvoir voir autant d'animaux de si près, sans qu'ils s'enfuient à notre arrivée. Albert nous explique que les parcs tanzaniens existent depuis très longtemps. Par ailleurs, le gouvernement réprime extrêmement sévèrement les braconniers dans les parcs parce qu'ils sont conscients de la manne apportée par le tourisme des safaris (pour une fois que le tourisme de masse a un effet positif !). Pour ces 2 raisons, les animaux ne considèrent pas les voitures et leurs occupants comme des prédateurs.
Le lendemain, nous entrons dans le parc du Serengeti par le Sud.
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