L’aire de conservation du Ngorongoro a été créé en 1974 dans le but de protéger l’écosystème de la région : les animaux bien sûr, mais aussi les Masai et leurs troupeaux qui y vivent. Nous croisons donc de nombreux villages et des bergers masaï sur notre route.
Le parc national en lui-même protège le cratère du volcan Ngorongoro. L’intérieur du cratère fait 20 km de diamètre ; il abrite une plaine boisée et un lac. Ses bords sont extrêmement escarpés (la route qui mène au fond est très spectaculaire). De ce fait, les animaux qui ont élu domicile dans le fond du volcan restent sédentaires. Nous ressentons à quel point ce parc est fréquenté (à cause de la faible superficie) et observons souvent les animaux en compagnie d’autres voitures.
Le lac du cratère abrite une colonie de flamants roses. Aux alentours, s’ébattent des troupeaux de gazelles, de gnous et de buffles.
Très vite, nous avons la chance de tomber sur un rhinocéros noir. Ils ne sont plus que 17 dans le parc. Au cours de notre voyage, nous avons donc pu observer les animaux dits "5 Grands" : éléphants, rhinocéros, buffles, léopards et lions.
Le temps se couvre l’après-midi et un violent orage éclate. Les grues cendrées ne semblent pas gênées par la pluie torrentielle.
L’orage s’arrête et nous pouvons décapoter le toit de la voiture. Albert nous emmène sur une piste peu fréquentée. Il ne nous le dit pas mais il sait que cette partie du parc est le territoire d’un clan de lions : nous rencontrons tout d’abord deux mâles et une femelle.
Plus loin, toute une bande de lionnes et quelques jeunes lions se reposent, le ventre visiblement plein rempli après une chasse fructueuse. Ils ont l’air endormis, pourtant ils nous suivent de leurs yeux jaunes menaçants. Cela nous fait apprécier la protection de la voiture.
D’autres voitures nous rejoignent, nous leur laissons la place et quittons le cratère. Notre nouveau camp privatif est aménagé sur les flancs du cratère, au milieu de plantations de café.
Le lendemain, nous rejoignons Arusha où nous quittons notre sympathique équipe locale. La réussite des safaris tient beaucoup dans l’implication du guide qui a l’œil pour repérer les animaux. En plus, Albert nous a appris beaucoup sur les mœurs de la faune.
Après le repas de midi, c’est également la séparation d’avec les autres membres du groupe avec qui nous avons passé une super semaine. Nous rejoignons l’hôtel Impala pour la nuit avant d’être emmenés le lendemain à destination de Longido.
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