Venise et la Vénétie
Avril 2005 : des raisons professionnelles nous emmènent à Bologne. Nous profitons de l'occasion pour prendre quelques jours de congés et partir à la découverte de Venise.
1. Bologna (Bologne)
Bologne est surnommée la ville rouge : du fait de ses tendances politiques, mais aussi de la couleur de ses édifices, ses tours et ses 37 km d'arcades sous lesquels il fait bon flaner. C'est une ville également érudite, puisqu'elle contient l'université la plus vieille d'Europe avec la Sorbonne.
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2. Venezia (Venise)
Même en plein mois d'avril, sous un ciel gris lourd de pluie, la grande rue principale de Venise est remplie de monde. Aux alentours du Grand Canal, des gondoles kitches, garnies de sièges en velours rouge en forme de coeur, conduites par des bellâtres, parfois affublés de chapeaux de paille et chantant d'une voix de fausset des airs de floklore, transportent tant de touristes en mal de romantisme que parfois c'est l'embouteillage dans les canaux. Pourtant, Venise est bâtie sur 117 îles ; on y dénombre pas moins de 150 canaux et 400 ponts. Dès lors, il faut se perdre dans les ruelles parallèles étrangement vides et silencieuses. Au hasard du dédale formé par les canaux, on apprécie alors l'atmosphère qui a fait de Venise cette ville de mystère et de charme.
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Ville d'ambiance, Venise n'en possède pas moins quelques monuments incontournables à visiter. La place Saint-Marc, tout d'abord, avec sa basilique aux voûtes garnies d'or, ses arcades abritant des boutiques de luxe et... ses pigeons. Trois générations de notre famille côté maternel ont visité Venise. Après le voyage, nous nous rendons compte que nous avons tous pris la place sous le même angle de vue : photo de gauche en 1936, photo du centre en 1973 et photo de droite en 2005. Les époques changent mais pas les bâtiments.
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Le palais des Doges, ensuite, tout de marbre, aussi superbe à l'extérieur qu'à l'intérieur. Juste à côté, le pont des soupirs relie le palais aux prisons.
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En plus de ces incontournables, Venise recèle des scuoles (confréries laïques), dont le siège était des palais parfois décorés par de célèbres artistes, telle la scuola Grande San Rocco comprenant des fresques du Tintoret.
Un voyage sur la ligne du vaporetto (bateau-bus) parcourant le Grand Canal dans toute sa longueur, permet d'apprécier des vues différentes de Venise : le pont du Rialto ou les embarcadères à gondoles.
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La lagune vénitienne contient d'autres îles de charme : Murano, repère des verriers, ou Burano, aux maisons multicolores. Malheureusement, une grosse pluie tenace ne nous a pas permis d'apprécier ces îles à leur juste valeur.
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3. Verona (Vérone)
En milieu d'après-midi, nous quittons Mestre et rejoignons Padova (Padoue), où nous passons la nuit. Après un petit coup d'oeil sans grand intérêt à la basilique Saint-Antoine et la ville, nous rejoignons Vérone.
La ville est bien sûr celle de Roméo et Juliette : on peut y admirer leur balcon (enserré dans un environnement plutôt décevant : tags et immondices). Des vestiges de l'époque romaine (un ancien forum et un amphithéâtre) relèvent le niveau de la visite. La promenade aurait pu être agréable si la pluie nous avait donné un peu de répit. Le lendemain, avec le soleil, la ville paraît en effet plus heureuse. Nous n'avons malheureusement pas le temps de nous attarder et prenons la route du retour. Un petit arrêt au lac de Garde constitue une sympathique pause de midi.
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Vous pouvez également découvrir notre voyage en Sicile.
Rendez-vous à la page Carnet pratique pour quelques conseils pratiques.