Luoyang

1. Les grottes de Longmen

Luoyang fut plusieurs fois capitale impériale. Les dynasties l'ayant choisie développèrent des oratoires ruppestres bouddhiques. Les innombrables statues taillées dans la roche reflètent la ferveur bouddhique d'alors. Certains Bouddhas ont des dimensions vraiment impressionnantes : plus de 17 m, soit 2 m pour une seule oreille.

Bouddha

Après la visite de ce site superbe, nous avons quartier libre pour l'après-midi. En nous promenant, nous rencontrons des jeunes Chinois qui viennent discuter avec nous, désireux de pratiquer l'Anglais. Vers 18h, la place principale devant notre hôtel est noire de monde : des petits groupes pratiquent une sorte de danse. Nous essayons de les suivre, ce qui établit le contact. L'ambiance est chaleureuse.

2. Les temples Shaolin

Le jour suivant, après la visite du temple du Cheval Blanc, nous nous rendons aux temples Shaolin, au coeur des montagnes. Ces temples sont le berceau de l'art martial du kung-fu. Ils sont encore en activité : 40 écoles sont présentes sur le site, la plus grande accueille plus de 13 000 étudiants dont l'âge est compris entre 5 et 20 ans. L'apprentissage dure environ 3 ans et comprend le kung-fu bien sûr, mais aussi d'autres disciplines plus scolaires. Nous visitons certains temples et une forêt de Stupa (monuments funéraires où sont recueillis les cendres des moines défunts) avant d'assister à une démonstration de kung-fu. C'est vraiment très impressionnant.

Stupas Entraînement au temple de Shaolin

Dans la chambre d'hôtel à Luoyang, nous sommes souvent importunés par des coups de téléphone nous proposant des massages. Le guide nous explique que le massage médicinal est une spécialité de la ville, à ne pas confondre, dit-il en riant "au massage amical qui peut ensuite poser des problèmes !". Un homme du groupe tente le massage médicinal, moyennement agréable selon lui.

3. Maisons troglodytes

Le jour suivant, nous passons visiter une maison troglodyte en loess, typique de la région. Aujourd'hui, seules quelques personnes agées y vivent encore. L'une d'elles possède des pieds bandés. A l'époque, bander les pieds des filles était entre autre un signe de richesse. Avec ses pieds maintenus recroquevillés pour atteindre moins de 25 cm de longueur, les filles ne se déplaçaient que difficilement et ne pouvaient donc pas travailler : la famille exprimait sa richesse par sa capacité à entretenir ces filles.

Femme aux pieds bandés


Nous reprenons ensuite le train pour X'ian.

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