Santorin
1. Renseignements pratiques
Quand et avec qui ?
4 jours fin juin 2007 à deux.
Hébergement
Santorin est devenu une destination à la mode. En haute saison, il est indispensable de réserver à l'avance. Les prix s'envolent. En basse saison, vous pouvez faire le pari de choisir votre logement en arrivant : les hotels disponibles attendent au débarcadère. Maintenant, avec internet, il n'est pas sûr que les logements les plus prisés (ceux avec vue sur la caldeira) se prêtent à ce jeu. A vous de voir. Quelque soit l'option, regardez avec soin l'emplacement (les villes sont grandes et très pentues). Enfin, attention à la mention "vue sur la mer", qui fait grimper les prix : il y a une grosse différence entre une vue sur la caldeira (côté ouest, qui vaut le détour) et une vue côté est (somme toute banale).
Nous conseillons de loger à Fira, qui se situe au centre de l'île et est le point de départ et d'arrivée de tous les bus. En revanche, il n'est pas possible de se baigner de ce côté-ci de l'île. L'endroit le plus romantique est Ia. La côte est comporte les stations balnéaires (Perissa et Kamari, attention à l'aéroport pas loin) qui peuvent être plus agréables avec des enfants, mais elles manquent de charme.
A Fira, nous sommes allés à la Pension Petros (www.astirthira.gr), située près du terminal de bus et de la rue de la falaise. Les chambres sont propres, climatisées, avec WC et salle de bain, réfrigérateur et TV, mais sans vue.
Attention, le ferry débarque au port d'Athinios, qui se situe tout en bas de la falaise et relativement loin des principaux lieux de villégiatures (prenant en compte la falaise à gravir, la chaleur et le poids des bagages). Pour ceux qui ont réservé d'avance, assurez-vous que votre logeur vienne vous chercher et vous ramener gratuitement au ferry.
Climat
Cette année-là, nous avons subi une canicule inhabituelle pour la période : jusqu'à 45°C dans la journée, pas en dessous de 30°C la nuit. Nous n'avons donc pas pu effectuer de randonnées. L'après-midi était souvent consacrée à une sieste pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Se déplacer
Nous sommes arrivés / repartis de Santorin en ferry. Santorin dispose d'un aéroport avec des vols low-cost en saison. Sur l'île, nous avons utilisé le bon réseau de bus et à l'occasion, loué un scooter. En 2007, la location d'un scooter était très facile. Pas sûr que cela reste le cas (renseignez-vous sur les forums).
2. Itinéraire
1er jour: Fira
Départ matinal du Pirée par le ferry pour Santorin. Quelques escales permettent de rompre la monotonie des 8 heures de trajet et nous donnent un premier aperçu des Cyclades. C'est plutôt aride ! Pas un arbre à l'horizon, uniquement de l'herbe jaunie...
L'arrivée à Santorin tient en revanche de la magie : villages blancs perchés en haut d'une falaise multicolore : rouge, verte et noire. Les appareils photo commencent déjà à crépiter.
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Une fois les bagages posés, nous profitons de la fin de soirée pour parcourir la rue à flanc de falaise de Fira. La vue est splendide, on est en pleine carte postale : maisons blanches qui dégringolent la pente, coupoles bleues des églises, arc de cercle parfait de la caldeira, et au loin, la silhouette noire du cratère. Pour profiter de la vue, nous finissons la soirée dans un restaurant. Au menu : poisson et vin blanc de Santorin; le patron, sympathique, nous offre un quart de vin et le fameux yahourt au miel.
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2ème jour: Néa Kameni, Thirassia et Ia
Pour notre deuxième jour sur l'île, nous réalisons un tour de bateau dans la caldeira du volcan.
1ère étape : arrêt et montée au sommet de Néa Kameni, le cratère encore actif de Santorin (quelques fumerolles de soufre et d'air chaud par endroit). La montée est éprouvante : la chaleur est intense, on piétine dans les cendres. C'est la galère pour ceux qui n'ont pas prévu de baskets. Le guide / animateur de la journée nous ménage quelques pauses et nous explique l'histoire et la formation de Santorin. Au sommet, on profite à 360° de l'enfilade circulaire des îles qui entourent le volcan, parmi lesquels Santorin, bien sûr. Malheureusement, du fait de la chaleur écrasante, le ciel est chargé, l'atmosphère pesante et la lumière très diffuse. Aucune photo n'arrivera à faire ressortir la majesté et la beauté impressionnante du site.
2ème étape : baignade dans les sources d'eau chaude aux abords du cratère. L'eau est pleine de soufre, nous apprécions donc la possibilité de nous doucher sur le bateau. Malgré çà, nos habits finissent tachés de jaune.
3ème étape : déjeuner sur l'île de Thirassia. Malgré l'eau bleue limpide et la chaleur, nous repoussons l'heure de la baignade et décidons de monter sur la crète (non, pas l'île, la falaise !) jusqu'au village surplombant la mer. Nous dédaignons les ânes qui attendent les touristes pour attaquer les escaliers et leur 100 m de dénivelé. Plus tard, en fin de montée, suant sous les 45°C de chaleur, certaine se dira que le désagrément d'être secouée sur les mulets devait être, après tout, supportable... Nous finissons quand même à pied. Le jeu en valait la chandelle : le village est pittoresque (et désert), les photos parlent d'elle-même.
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Nous choisissons de finir notre tour au village d'Ia sur l'île de Santorin. D'autres passagers continuent jusqu'à Fira.
Le bateau nous dépose dans le port en bas de la falaise. Le village d’Ia se situe bien évidemment tout en haut de cette même falaise. Nous nous lançons donc dans la désormais traditionnelle montée des escaliers.
Du fait de la chaleur, le village est presque désert, nous ne pouvons donc pas nous plaindre de la foule prédite dans les guides de voyage. Que dire, que dire ? Fira est déjà magnifique, mais à Ia, l’ensemble est démesurément parfait.
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La foule arrive peu à peu, pour le coucher du soleil derrière les moulins d’Ia. Malgré la renommée de ce spectacle, encensé par tous les guides de voyage, nous restons sur notre faim. Du fait de la foule d’abord et ensuite, parce que ce coucher de soleil ne donne pas lieu à des couleurs exceptionnelles, le soleil disparaissant de façon terne dans le ciel brumeux.
Nous rejoignons notre hôtel à Fira en bus.
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3ème jour: Akrotiri et Pyrgos
Lors de notre troisième jour à Santorin, nous louons un scooter pour parcourir le sud et l’est de l’île, beaucoup moins spectaculaires car les falaises font place aux plages.
Tout d’abord, direction Akrotiri. Le site archéologique est malheureusement fermé. Nous rejoignons donc la Red Beach, qui doit son nom aux falaises rouges impressionnantes qui la surplombent (et nous procure de l'ombre !). La baignade nous rafraîchit. Après un arrêt pic-nic au village d’Akrotiri, nous rejoignons le cap Akrotiri. La route côtière est agréable, parsemée de petits villages et de leurs églises aux dômes bleus. Un petit coup d’œil à Périssa, station balnéaire que nous trouvons sans grand intérêt, et nous rejoignons notre hôtel pour une sieste bien méritée pendant les heures les plus chaudes de la journée.
En fin d’après-midi, nous enfourchons notre scooter, direction Pyrgos. Le village est très tranquille et nous permet de faire le plein de photos sur le thème « maisons blanches et dômes bleus ». On ne s’en lasse pas !!!
Nous allons ensuite au monastère du Prophitis Ilias pour assister au coucher du soleil.
La journée se finit par un repas bien mérité dans un restaurant de Fira aux spécialités de mezze (dont le rafraichissant tzatziki).
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4ème jour: Ancienne Thira, Kameni et Imerovigli
Pour notre quatrième jour à Santorin, nous abandonnons le scooter pour le bus, qui nous dépose à Kamari, toujours du côté est de l’île.
Nous entamons la montée des 300 m de lacets pour atteindre le site de l’Ancienne Thira. En théorie, ce genre de montée ne nous effraie pas, mais à 9h du matin, il fait déjà 40°C et la route est en plein soleil… Nos 2 bouteilles d’eau et notre crème solaire indice 50 ne sont pas de trop. Les touristes qui choisissent plutôt le taxi manquent quelques jolis points de vue sur Kameni et ses plages. La visite du site est intéressante, pour nous qui n’avons pas encore vu les sites archéologiques du Péloponnèse. Pour les autres, elle peut être décevante.
Au retour, nous profitons avec délice d’une baignade à Kameni qui permet de nous rafraîchir. En revanche, pas question de se reposer sur la plage : le sable est noir et donc brûlant. Nous pique-niquons en bord de plage à l’ombre d’un arbre.
Après la sieste de l’après-midi, nous reprenons la ruelle côtière à Fira et continuons jusqu’au village d’Imerovigli, qui remporte la palme du luxe. Ce n’est pas le genre d’endroit qui nous attire d’habitude, mais la piscine surplombont la falaise et ouverte sur le panorama alentour nous a bien fait envie. En attendant le coucher du soleil, petit rafraîchissement, un des plus chers de notre vie.
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Notre séjour à Santorin se termine. Nous pensions initialement visiter au moins deux îles des Cyclades mais nous avons passé tout notre temps à Santorin que nous avons trouvé exceptionnel. Nous reprenons donc le ferry, rapide cette fois-ci, pour rejoindre le continent.