Askja
Lorsque nous arrivons en fin d'après-midi au campement au pied d'Askja, il pleut averse. Avec Una, nous cherchons un moyen de monter une tente sous la pluie sans la mouiller intégralement. Heureusement, une accalmie survient et chacun s'active à sa tente. Au menu ce soir, c'est omble chevalier fumé, pot au feu de mouton et, à la demande général, skyr au miel.
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Le lendemain, le mauvais temps est toujours là. Nous partons quand même marcher sur le cratère de l'Askja pour découvrir les deux lacs aux eaux laiteuses qui en comblent le fond. Mais la pluie s'intensifie dans la journée, avant de devenir de la neige. La vue est bouchée par la brume.
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Lorsque nous rentrons au campement, nous sommes trempés jusqu'aux os. Pour ma part, j'ai emmené des affaires très chaudes et deux vestes imperméables, ce qui me permet d'en faire sécher une pendant que j'utilise l'autre. Mais tous n'ont pas eu cette prévoyance ; certains n'ont plus d'affaires sèches ou souffrent du froid. Bref, le moral de la troupe commence à s'en ressentir. La bonne humeur et les histoires d'Una viennent heureusement égayer la soirée.
Le lendemain, nous reprenons la route. En chemin, nous passons par l'oasis de Herdubreidarlindir, au pied du volcan Herdubreid. Il s'agit d'un volcan-table, son sommet est tout plat. Il s'est formé lors d'une éruption sous-glaciaire. Les épais nuages bas qui l'entourent ne permettent pas d'en prendre une photo convenable.
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La pause pic-nic se fait à l'abri du bus pour se protéger du vent violent et d'une petite pluie. Les Islandais sont très sensibles à la notion de développement durable. Pour éviter de polluer le désert de roche par du papier et autres déjections, on trouve le long de la route des petits cônes de "Toblerone" qui s'avèrent être des toilettes !
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