Mont Fuji

1. L'ascension

Quatre itinéraires existent pour atteindre le haut du Fuji-san. En venant de Tokyo, nous empruntons le sentier de Kawaguchi-ko. 10 "stations" jalonnent la montée. Les randonneurs débutent généralement à partir de la 5ème station, où finit la route goudronnée. A partir de là, il ne reste "que" 1431 m de dénivelé pour atteindre le sommet à 3776 m d'altitude. Une montagne mythique, ça se mérite !

Un bus permet de rejoindre la 5ème station de Kawaguchi-ko directement depuis Tokyo (gare de Shinjuku). Notre hôtelier ayant accepté de garder nos bagages pendant notre escapade de 3 jours, nous nous rendons le samedi matin, confiants, à la station de bus avec nos sacs à dos. Et là..., c'est le drame : peut-être à cause du lundi qui est férié ou de la journée qui s'annonce radieuse, le bus est complet !

Nous nous lançons donc dans un périple en train (avec un changement) jusqu'à Kawaguchi-ko puis bus jusqu'à la 5ème station, que nous atteignons enfin à 13h.

La 5ème station est composée de restaurants, d'un refuge, d'un temple et de marchands de souvenirs. Nous ne voyons rien d'autre : la chape de nuages accrochée au mont masque à la fois le sommet et la plaine. Ce qui n'empêche pas les Japonais de se prendre en photo devant la pancarte de la 5ème station.

La montée se fait d'abord selon des lacets bien tracés, sur une piste de petits cailloux. En effet, le Fuji-san est un volcan, ses flancs sont donc composés de cendre et de scories qui ne facilitent pas l'ascension. Bientôt, ça monte sec, "droit dans la pente". Nous effectuons le début de la montée dans la mer de brouillard, ce qui nous évite de souffrir de la chaleur et du soleil.

Mont Fuji - Chemin de montée Mont Fuji Mont Fuji - Chemin de montée

Généralement, les Japonais passent la nuit dans un des refuges qui jalonne la route entre les stations pour monter le matin suivant au sommet voir le lever du soleil. Comme la météo prévoit du mauvais temps le lendemain, nous choisissons de monter d'une traite jusqu'au sommet pour le coucher du soleil. La fatigue, l'altitude, le froid, l'avancée malaisée sur le sentier pierreux où l'on piétine, tout cela rend harassante la montée des 400 derniers mètres de dénivelé. Heureusement, l'arrivée au sommet est superbe. Le cratère présente des couleurs rouges splendides au coucher de soleil.

Mont Fuji Ombre du mont Fuji sur la mer de nuage en contre-bas Temple shinto le long de la montée au mont Fuji

Coucher de soleil au mont Fuji Coucher de soleil au mont Fuji Coucher de soleil au mont Fuji

Nous redescendons à la lueur de la lune jusqu'au refuge de Gansomuro à 3250 m d'altitude, où nous passons la nuit. Le refuge est confortable, propre et on nous fournit de grosses couvertures grâce auxquelles nous ne ressentons pas le froid glacial du dehors. D'un autre côté, c'est le moins qu'on puisse attendre du refuge le plus cher où nous ayons jamais dormi : l'équivalent de 50 euros la nuit par personne !

A 2h du matin, c'est le branle bas de combat dans le dortoir pour le départ des adeptes du lever du soleil au sommet. Nous profitons du calme qui règne pour récupérer quelques heures de sommeil sans nos voisins ronfleurs suisses. A 5h du matin, nous assistons nous aussi au lever du soleil (mais depuis le refuge), avant d'entamer la redescente ou plutôt la glissade dans le sol presque sablonneux jusqu'à la 5ème station.

Nous rejoignons alors Kawaguchi-ko où nous passons l'après-midi et la matinée du lendemain avant le retour sur Tokyo.

2. La vue sur le Mont-Fuji

Où peut-on admirer le cône parfait du Fuji-san ? En théorie de partout et même de Tokyo, puisque le volcan domine de ses 3776 m une plaine. En pratique, à part en hiver, le mont disparaît généralement sous une chape de nuages qui s'accroche à ses flans, même par beau temps.

Selon les guides de voyages, la vue sur le Fuji-san depuis le lac de Kawaguchi-ko est particulièrement belle. Malheureusement, nous n'apercevons pas le moindre bout de montagne. Sous le mauvais temps, les abords du lac de Kawaguchi-ko font plutôt station touristique défraîchie, surtout à cause des pédalos à tête de cygne (très kitch) qui sillonnent le lac. En s'éloignant du lac, nous découvrons tout de même un quartier avec des maisons japonaises typiques. Nous visitons également le passionnant musée des poupées d'Atae Yuki.

Nous sommes plus chanceux dans la suite de notre voyage. Nous avons aperçu le Fuji-san en arrivant à Tokyo par avion (atterrissage tôt le matin, côté droit de l'avion). Puis nous le revoyons dans le shinkansen en direction de Osaka - Hakata (côté droit du train).

Vue sur le Mont Fuji depuis le shinkansen Tokyo - Osaka

Rendez-vous à la page Kyoto - Nara pour la visite de Kyoto et Nara.

Rendez-vous à la page Carnet pratique pour des conseils pratiques concernant l'ascension du Mont Fuji.

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